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Le zèbre Couagga Nom latin:
Equus quagga Longueur de la tête et du tronc:
2 à 2,30 m On dit que le Couagga doit son nom au fait que son cri ressemble plutôt à l'aboiement d'un chien. |
Adulte:
On réunit sous le nom de zèbres couaggas de nombreuses races de
tailles moyenne, d'aspect chevalin, à la tête petite et aux oreilles mobiles et
expressives. Au sein des différentes variétés, l'intensité et le contraste du dessin
chromatique varient selon la situation géographique (diminuant à mesure que l'on
descend
du Nord vers le Sud).
Jeune:
Les nouveau-nés sont de couleur marron clair. Ils présentent quelques
rayures intercalaires plus foncées. Le pelage est plus épais que celui des adultes.
Sous-espèces:
Le zèbre de Grant (Equus quagga granti) est le plus
nordique. Les larges bandes noires de son pelage se détachent avec netteté. Au sud du
Kenya et au Tanganyika, jusqu'au Zambèze, on trouve le zèbre de Bohm (Equus quagga bohmi), au corps et aux pattes complètement rayés. Les zèbres du sud du
Zambèze ont des tons plus diffus et, chez certains d'entre eux, comme le zèbre de
Chapmann (Equus quagga chapmannae), une ligne intercalaire marron partage
les espaces blancs.
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Zèbres de Grant |
Zèbre de Chapmann | Zèbres de Bohm |
Le zèbre Couagga présente de nombreuses déclinaisons de robes:
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Variation clinale de la robe des zèbres de Burchell Les rayures de la robe des zèbres varient selon les espèces de zèbres mais aussi, au sein d'une même espèce, en fonction de la zone géographique qu'ils occupent (elles sont en outre légèrement différentes pour chaque individu, créant ainsi une véritable carte d'identité, à la manière des empreintes digitales). Les zèbres de l'espèce Equus quagga, couramment appelés zèbres de Burchell (le zèbre de Burchell stricto sensu en est en fait une sous-espèce, disparue au XIXe siècle), vivent dans les régions orientales et méridionales de l'Afrique. Si l'on compare les populations de zèbres des différentes zones, du nord vers le sud, on observe une réduction progressive de l'épaisseur des rayures noires et de la surface qu'elles recouvrent. Ce phénomène, selon lequel diverses populations d'une même espèce présentent des caractéristiques physiques différentes en fonction des zones géographiques, s'appelle variation clinale. C'est grâce à cette observation que les zoologues ont émis l'hypothèse que le quagga (disparu en 1910) était une sous-espèce de ce zèbre (Equus quagga quagga), et non une espèce à part entière. |