Autrefois il était dénomée Tarbais ou Cheval de Tarbes

Photo placée dans le domaine publique

Photo de Vassil
Il peut être considéré comme le plus ancien des chevaux de trait lourd européens.
Stud-book: Il a été institué en 1919

Photo de Eponimm

Avant, ils transportaient le poisson de Boulogne-sur-mer vers Paris et travaillaient dans les champs. Mais avec l’arrivée des véhicules à moteur et du chemin de fer, ils n’ont plus d’activité. En 1992, seulement 250 poulains sont nés, ce qui est peu.

Stud-book: Il a été institué en 1909, il comporte les trois types de la race.
Types:  Officiellement, les haras nationaux, le syndicat de la race et la plupart des éleveurs ne distinguent désormais plus que deux types de chevaux Bretons : le trait et le postier. La différence de modèle s'explique par l'utilisation des chevaux, le trait Breton étant destiné à la traction lourde au pas (qui exige des chevaux un placement de l'encolure presque à l'horizontale), et le postier à la traction au trot (qui, au contraire, s'effectue avec l'encolure relevée). Les éleveurs Bretons mettent en avant les aptitudes mixtes de la race.

L'existence de deux autres types historiques survivants, le cheval de Corlay et le « Centre-montagne », est toutefois attestée par de nombreuses sources

Photo de Jean-Louis Vandevivère

Photo de Lamecast

Race en cours de reconstitution

Photo de Larayevire

Autrefois il était nommée Maîchard

Photo de Jean-René Gousset

Reconnu depuis 2003

Photo de Didier Tresse

On l'appelle aussi Poney Ariégeois.
Il fut préservé de l'extinction par l'ouverture d'un stud-book de la race en 1948

Photo Equidétopia

Photo de Marjon Kruik

Anecdote: Le plus grand cheval du monde fut un Percheron de 2,10 m qui pesait 1 372 kilos.
Le record du monde (non officiel) de traction, avec un poids de 1 547 kilos, est détenu par le Percheron.
Stud-book: C'est en 1919 qu'il fut institué en Grande-Bretagne

Histoire: En 1958, les demi-sang de selle ont été regroupés en France en une seule race, le Selle Français.

Stud-book: Il a été ouvert en 1963.

Anecdote: On distingue trois sous-groupes principaux: les chevaux de type anglo-normand, les croisement de Pur-Sang et de Trotteurs Français et les quasi-Pur-Sang, essentiellement des Anglo-Arabe ayant moins de 25% de sang arabe.

Photo de Eponimm

Il fait partie des races en péril, avec moins de 1000 juments reproductrices.
Il est aussi appellé Ardennais du Nord ou Ardennais de type Nord, son stud-book fut établi en 1919

Photo de Kili77

Il est aussi appelé Trotteur Normand.

Caractéristiques: La race se divise en deux types morphologiques différents: des chevaux de petites taille, très rapides pour le trot attelé, et des chevaux plus robustes et plus grands pouvant porter jusqu'à 70 kilos, généralement très performants dans les deux disciplines. Il contribua à l'amélioration du Selle Français et produisit de nombreux sauteurs.
Stud-Book: Institué en 1922, il a été clos en 1941, n'admettant que des chevaux nés de deux trotteurs ou encore d'un Trotteur et d'un Pur-Sang. Cette règle a été assouplie.

L'AQPS (Autre Que Pur Sang) est une classification utilisée au départ pour les chevaux de course de galop en France, qui les dissocie des pur-sangs anglais (PS). Depuis le 11 février 2005, c'est devenu une race à part entière enregistrée au studbook français des Haras Nationaux.

Gravure d'un cheval Camargue et d'un poney landais dans une encyclopédie zootechnique de 1861
Le Landais fut sauvé en 1967, lorsque le stud-book de la race fut institué et que des croisements avec des Arabes et des Poneys Gallois lui rendirent quelques-unes de ses caractéristiques.

Photo de Mikel Ortega

« Pottok » est un mot basque, dont le pluriel est « pottokak ».
Il a été sauvé de l'extinction par l'ouverture d'un stud-book de la race en 1971.

Photo de Thomas Springer

Photo de Nick Stenning

Gravure dans le domaine public

On ne peut trouver cette race que dans sa région d'origine.

Document pdf réalisé par une ferme équestre du Vercors: Histoire de la race

Photo de Ciriolla

Type de cheval de trait léger.

Les juments boulonnaises surnommées « les mareyeuses » forment une variété historique de la race boulonnaise utilisée pour le mareyage, la traction de lourds chargements de poisson au trot rapide (à raison d'une allure de 16 à 18 kilomètres par heure pendant 100 à 120 kilomètres). Elles sont hautement réputées jusqu'au milieu du XIX^e siècle, et donnent naissance à l'expression « trot de maquereau » désignant le trot rapide dans le jargon cavalier. La renommée acquise par ces chevaux fait monter leurs prix, et détermine divers conseils généraux à voter des fonds pour l'acquisition d'étalons de cette race : de 1825 à 1840, plus de quarante départements se sont procuré des étalons mareyeurs en vue de les croiser avec leurs races locales.

Les chevaux de la Haute Normandie, « du pays de Caux », beaucoup moins massifs, ont aussi moins de fanons, des extrémités moins fortes, et la tête moins chargée. Ils sont connus dans le commerce sous le nom de « chevaux du bon pays » tandis que les lourds picards sont nommés « chevaux du mauvais pays », mais cette distinction ancienne est tombée en désuétude avant les années 1860. La nourriture qui leur est donnée a produit cette différence car les pâturages dans lesquels il est élevé sont moins humides, avec une herbe plus fine et plus substantielle.

En 1848, un ouvrage rapporte que « le cheval le plus volumineux et le plus empâté, celui dont la peau est la plus épaisse et la robe la plus crépue » est le trait picard, désigné comme le véritable boulonnais. Moins bien alimentés, ils acquièrent des formes plus lourdes que le cauchoix. Dans les années 1860, l'assèchement des marais de la vallée de la Somme fait que le cheval boulonnais est de plus en plus introduit pour remplacer les chevaux flamands qui avaient fait souche dans la région.

Également connu sous le nom de « cheval léger de la montagne » il est désormais référencé comme un A.Q.P.S. Ses effectifs ont diminué régulièrement, il a pratiquement disparu de nos jours. La ville de Corlay a ouvert un musée pour retracer son histoire

Également appelé « petit trait Breton », il s'agit de la plus petite des variétés. Il est inclus en 1927 aux types reconnus de la race bretonne, et toise alors environ 1,40 m. Il descendrait des bidets de montagne, et aurait survécu « parce qu'il y a toujours eu des éleveurs pour monter à cheval, dans la montagne ». Son exportation en Italie est à l'origine de la formation du trait italien, ou T.P.R. (Tiro pesante e rapido). En Espagne, le Centre-montagne est à l'origine de l'Hispano-Breton, issu du croisement entre des juments du nord du Portugal et de l'Espagne avec des étalons bretons, au début du XX^e siècle.

L'Angevin ou demi-sang d'Angers est une ancienne race de cheval de selle élevée près d'Angers. La race a disparu depuis 1958 de part sa fusion dans le Selle français.

illustration de 1861

Les éleveurs normands commencèrent ces croisements entre le pur-sang anglais et leurs cheptels locaux vers 1830. L'anglo-normand se divisait en trois types : un cheval de trait léger, encore appelé aujourd'hui le cob normand, un cheval d'attelage léger à l'origine du trotteur français, et un cheval de selle à tout faire, à l'origine du Selle français. L'Anglo-Normand fut fusionné en 1958 dans la race du cheval de Selle francais.

Ancienne race de cheval de trait, fortement influencée par le Percheron, mais qui a fait souche dans le pays d'Auge, et s'est modifié au fil des années. En 1924, il compte 2300 représentants. Toujours gris, sa taille va de 1,58 m à 1,70 m. En 1930, un classement savant établit qu'il est une variété du Percheron, finalement, cette race est fusionnée avec le Percheron en 1966.

Le berrichon était un cheval de trait élevé dans la région du Berry, avec influence du Percheron. Il a disparu du fait de la motorisation.

Bibliographie:
Charles Louis Maurice Cormier,
Le cheval berrichon et le cheval limousin: avec de nombreuses simili-gravures hors texte,
Chateauroux, A.-F. Patissier, libraire-éditeur, 1905, 490 page

illustration de 1861

Le bidet était un petit cheval trapu à tout faire, qui servait indifféremment à la selle, au bât ou au trait. En France, la plupart des bidets étaient originaires de Bretagne ou du Morvan.

Dès les années 1850, le bidet devient, du moins au centre de la Cornouaille et du Morbihan, beaucoup moins recherché car l'état des voies de communication généralise l'usage de la traction hippomobile. Il n'est bientôt plus utilisé que dans son pays de naissance, malgré ses qualités de sobriété et de robustesse.

Il disparait peu à peu avec l'industrialisation et l'amélioration des transports au XIX^e siècle, et par la faute de réquisitions successives, remplacé tant par les chevaux de trait nivernais et comtois pour les travaux de traction que par le Pur Sang sous la selle. En 1861, selon Eugène Gayot, il ne reste plus de chevaux du Morvan

Le bourbonnais est un ancien type de cheval qui était élevé dans la région historique du Bourbonnais, avec influence du percheron.

Le bourguignon est ancien type de cheval qui était élevé dans la région de Bourgogne au moins depuis le Moyen Âge. Il est à l'origine du trait Auxois bien que moins charpenté que ce dernier, et servait à la fois comme cheval carrossier ou de trait.

Le charentais ou demi-sang des Charentes est une ancienne race de cheval de selle élevée dans les Charentes. Entre 1850 et 1866, le dépôt d'étalons de Saintes effectua des croisements entre les Pur Sang et les juments charentaises, donnant naissance à un cheval carrossier très apprécié des marchands parisiens et de l'armée.

La race a disparu depuis 1958 de part sa fusion dans le Selle Français.

"Semailles en Charolais", peinture d'Eugène Chambellan à la fin du XIXe siècle, conservé au musée des Ursulines de Mâcon

Demi-sang fusionné en 1958 dans le Selle Français.

Ce sont d'anciennes races de chevaux demi-sang françaises originaires des Dombes et de la Bresse, dans l'Ain.
La race des Dombes fut croisée avec des étalons orientaux sous l'impulsion des ducs de Savoie. Plus tard, les chevaux de Bresse et des Dombes furent croisées avec des étalons Pur Sang pour donner le demi-sang de l'Ain, un cheval élégant toisant 1,56 m à 1,60 m, et qui devint très recherché pour le saut d'obstacles, le cross-country et la chasse à courre.

La race a disparu depuis 1958 de part sa fusion dans le Selle Français.

Cheval limousin dans le dictionnaire d'hippiatrique et d'équitation, 1848

C'est une ancienne race chevaline demi-sang dont le stud-book fut ouvert en 1900. La race a disparu depuis 1958 et sa fusion dans le Selle français, dont elle forme l'une des trois souches principales avec le vendéen et l'anglo-normand.

Le cheval navarrin, navarin, navarrois, bigourdin ou tarbais est probablement une monture de prestige durant le Moyen Âge et la Renaissance. Elle eut très bonne réputation durant tout le XVIII^e siècle, où ce petit cheval résistant, fin et vif fut abondamment utilisé comme monture de remonte pour la cavalerie légère, mais aussi sous la selle pour les manèges et la pratique du dressage classique, grâce à sa grande élégance. La race navarrine disparut lentement au cours du XIX^e siècle, absorbée dans les croisements, et n'existe plus depuis les années 1850, époque où son élevage fut remplacé par celui de l'anglo-arabe.

<= Gravure d'un cheval navarrin dans le second volume du Dictionnaire d'hippiatrique et d'équitation, en 1848.

carte postale de 1919

Le trait nivernais est « inventé » à la fin du XIX^e siècle, et est reconnue en 1880. Elle n'est plus considéré comme une race depuis 1966.

Ancienne race de cheval de trait, fortement influencée par le Percheron.

En 1930, un classement savant établit que le trait du Maine est une variété du Percheron, finalement, cette race est fusionnée avec le Percheron en 1966

C'est une ancienne race de cheval de selle originaire de Vendée, réputée pour ses qualités de portage et d'endurance. De la fin du XIXe au début du XXe, les juments stationnées à la Roche sur Yon furent croisées avec des étalons de Pur Sang afin de donner un cheval apte au service des armées, à la cavalerie de ligne et à l'artillerie.
La race a été fusionnée en 1958 dans le Selle Français.